Démarches Low Tech ADEME
Description en une ligne : Cette étude a été réalisée pour l’ADEME dans l’optique de mieux appréhender le concept des low-tech et le préciser afin de le positionner au regard de ses domaines d'intervention.
Description :
Introduction
À travers une étude bibliographie et une trentaine d’entretiens, les contours de ce concept aux définitions diverses et mouvantes ont été tracés et les conditions de déploiement à grande échelle ont été identifiées. Porteuses de synergies et compatibles avec les concepts de sobriété, d’économie circulaire et surtout d’innovation frugale, les low-tech réinvestissent la notion d’innovation, au service de la transition écologique.
Il en ressort que les low-tech peuvent s’avérer un outil intéressant pour la transition écologique, au vu des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux qu’elles peuvent apporter.
Les low-tech sont cependant entravées dans leur déploiement à grande échelle par des obstacles culturels, réglementaires et financiers que l’ADEME pourrait contribuer à lever grâce à son socle d’activité.
Résumé
Bien que les low-tech aient un ancrage fort dans le milieu associatif et auprès d'acteurs individuels, elles ont peu fait l'objet d'analyses de la part des institutions ou des acteurs publics et privés. Longtemps restées confidentielles, les low-tech commencent à gagner en visibilité auprès du grand public et en crédibilité auprès de nombreux acteurs de la transition écologique. Dans ce contexte, l'ADEME a souhaité mieux appréhender le concept des low-tech et le préciser afin de le positionner au regard de ses domaines d'intervention. Le présent rapport vise à tracer les contours d'un concept aux définitions diverses et mouvantes. Il ressort de l'étude bibliographique et d'une trentaine d'entretiens avec des acteurs de l'écosystème des low-tech que celles-ci s'appliquent avant tout à une démarche d'innovation sous contrainte environnementale, intégrant des éléments sociaux et environnementaux, qui peut s’utiliser tout à la fois pour des objets, des services ou des systèmes. Les caractéristiques clés identifiées sont la prise en compte des contraintes et des conséquences environnementales, le questionnement des besoins et la recherche de frugalité, l’accessibilité de la démarche et la démocratisation de la technologie, la dimension systémique et la réduction de la complexité — ou la recherche de la simplicité. À ces critères centraux s’ajoutent des caractéristiques complémentaires portant notamment sur la remise en cause du lien entre usager et objet, le questionnement de l’usage de la technique et la dimension innovante ou inventive des solutions proposées. Les low-tech peuvent s'avérer un outil intéressant de la transition écologique au vu des bénéfices économiques (créations d’emploi, relocalisations…), sociaux et environnementaux qu’elles induisent. Elles apparaissent comme porteuses de synergies ou compatibles avec les concepts de sobriété, d’économie circulaire et surtout d’innovation frugale, en réinvestissant la notion d’innovation. Les low-tech sont cependant entravées dans leur déploiement à grande échelle par des obstacles culturels, réglementaires et financiers, que les pouvoirs publics pourraient contribuer à lever grâce à leur action.
Site web de la référence : https://librairie.ademe.fr/dechets-economie-circulaire/5421-demarches-low-tech.html
Tags : low tech
Thème : Véhicules intermédiaires, eXtrême Défi, Vélo et Mobilités Actives, Ecoles et Etudiants, Logiciel Libre
Organisations impliquées dans la ressource : ADEME
Référent (individu) : Thibaut-IdF
Défi auquel répond cette connaissance : L'extrême défi ADEME
Communauté d’intérêt : Low Tech dans la mobilité, Communauté de l'eXtrême Défi
Autres informations :