Construction d'une blockchain entre acteurs du covoiturage

De Communauté de la Fabrique des Mobilités
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Le principe même de la Blockchain, son aspect décentralisé, neutre et transparent, les innovations que permettent les “smart contracts”, en fait une brique intéressante pour tout un tas de ressources communes et d’interactions entre les diverses plateformes de covoiturage. Les enjeux de service relevés autour des communs, que sont le “Chèque Covoiturage” et la « Preuve de Covoiturage », reposent sur une problématique unique :

  • L’interopérabilité entre plateformes de covoiturage

La technologie Blockchain a une pertinence et peut servir de support pour répondre à au moins une partie de la problématique L’enjeu principal pour permettre l’interopérabilité entre services de covoiturage est le modèle de données pour définir les trajets. Il faut donc, avant toute chose, être en capacité de se mettre d’accord sur un format d’échange, ce qui n’est déjà aujourd’hui pas tout à fait le cas (ou tout du moins, des améliorations doivent être apportées à l’existant). Mais être en capacité, pour un service donné, d’accéder à l’information qu’un trajet de covoiturage est disponible sur une autre plateforme ne suffira pas pour réaliser l’interopérabilité. Au-delà de la question du format se poseront donc 3 problèmes à résoudre :

  • Savoir, pour un utilisateur d’une application A, qu’un trajet est disponible sur une application B, sans aucun mécanisme pour s’inscrire à ce trajet depuis l’application A est dissuasif : le covoiturage courte distance est déjà assez compliqué comme ça pour que les utilisateurs n’aient pas à jongler entre 2, 3 ou 4 applications différentes.
  • Les modèles économiques des différentes applications sont souvent différents : comment partager la valeur entre elles et respecter les modèles économiques de chacune ? Cette question est un point crucial pour qu’il n’y ait pas de déséquilibre entre les différents acteurs participant à cette mutualisation.
  • Les manières de gérer les mises en relation entre usagers sont également différentes. Certaines plateformes peuvent par exemple souhaiter une approbation du conducteur lorsqu’un passager s’inscrit sur un trajet, alors que d’autres non.

C’est là que la Blockchain peut intervenir. Avec son modèle décentralisé, sa pertinence pour les échanges financiers démontrée avec Bitcoin et un grand nombre de cas d’usages déjà mis en avant, et les “smart contracts” (des programmes autonomes sur la Blockchain qui s’exécutent “automatiquement”), nous pourrions définir un processus d’interaction qui génère, dès lors qu’un utilisateur de la plateforme A utilise un covoiturage sur la plateforme B, un échange financier entre ces plateformes (pouvant fluctuer en fonction des modèles économiques). Plus besoin, alors, de changer d’application : chaque utilisateur, tout en restant connecté au service qu’il a l’habitude d’utiliser, pourra covoiturer librement et de manière transparente avec un autre utilisateur utilisant un service différent. Et chaque plateforme peut être libre de définir, au-delà des simples données de base permettant de décrire le covoiturage, les processus d’interaction qui lui sont propres dans les smart contracts qu’elle génère.


Organisations utilisatrices ou intéressées pour utiliser la ressource :

Contributeur(s) : DELCASSE Arnaud, ROUGEAU Franck

Tags :

Catégories :

Thème :

Référent :

Défi auquel répond la ressource : Accélérer le déploiement du covoiturage quotidien

Personnes clés à solliciter :

Autre commun proche :

Richesse recherchée :

Compétences recherchées :

Communauté d'intérêt :

Type de licence :

Conditions Générales d’Utilisation (CGU) :

Niveau de développement :

Lien vers l’outil de gestion des actions :

Lien vers l’outil de partage de fichiers :

Besoins :

Prochaines étapes : Etapes à venir :

  • Déjà une POC encore à perfectionner. Améiorer la documentation.
  • Améliorer le projet commun : Mettre en avant les ressources nécessaires et celles à disposition chez chaque contributeur. Définir le mode de financement. Se mettre d'accord sur les choix déjà réalisés et les futurs.
  • Définir la valorisation de l'apport de la part de Scity qui libère des ressources. Définir ce qui est commun et ce qui ne l'est pas.

Documentation des expérimentations : Informations supplémentaires :

Communauté autour du commun

Déjà des développeurs. Ont déjà réussi à activer.

Nombre de personnes, expériences, diversités, complémentarités
Mode d'organisation, de décision, aujourd'hui et dans le futur
Mode de financement
Gouvernance de la blockchain
  • Création d'une structure qui permet une gouvernance coopérative entre acteur (SCIC, asso) pour la gouvernance d'accès à la blockchain privée (B to B).
  • Chaque entrant met à disposition un serveur sur le réseau et s'engage à travailler sur le consensus de la bockchain. Géré par chaque acteur (enjeu du décentralisé.
Gouvernance des briques technologiques
  • Hébergement possible des briques par la fabrique des mobilités. Enjeu de neutralité.
  • Chacun est libre de développer ses API et les partager en open source.
  • Briques logicielles mises sur un dépôt à définir sur github;


Reliance à d'autres communautés
Visibilités, capacité d'engagement
Licences et règles de gestion du commun
Degré d'ouverture
Simplicité dans la gestion et l'appropriation



Autres informations

Liste des acteurs qui utilisent ou souhaitent utiliser ce commun : aucun pour le moment

Liste des CR d’atelier en lien avec ce commun :

Cette Blockchain pourrait même aller plus loin, en incluant d’autre acteurs hors de la sphère de la mobilité mais avec qui des synergies pourraient être trouvées : il pourrait être, par exemple, intéressant de faire des rapprochements autour de l’utilisation de données provenant de différents services, pour les consolider et en extraire des informations utiles à tous, à la collectivité, créant une richesses commune. A titre d’exemple, ne serait-il pas possible de recouper des données de déplacements, avec des statistiques localisées d’écoutes de musique sur un service de streaming musical, pour être en capacité de prévoir les flux de déplacements lors de concerts ?

Pour réussir cela, nous aurons besoin de regrouper toutes les structures ou personnes qui pourraient participer au projet. Les différentes plateformes (de mobilité ou non) ou leurs regroupements (dont la Fabrique des Mobilités), mais aussi les collectivités et institutionnels, qui pourraient être les garants d’un fonctionnement sous forme de “tiers de confiance”, et globalement l’ensemble des parties prenantes potentielles. Tous ces acteurs devront trouver un cadre commun de coopération et de gouvernance : la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) est un outil adéquat permettant de coopérer pour mettre en place cette Blockchain (chaque “commun” l’utilisant pouvant ensuite avoir une gouvernance distincte si besoin) ou d’autres structures de type coopérative, associative ou GIE sont aussi candidates.